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Investir dans les actions bancaires : un sujet qui porte à discussion suite à la crise financière

Si les actions bancaires constituent un secteur favori des investisseurs, depuis la crise économique qui avait touché les banques, les valeurs bancaires sont comptées parmi les plus fortes baisses des grands indices boursiers.

Actions bancaires Source : Bloomberg

Quelles sont les causes principales de la chute des actions bancaires ?

Les banques ont été pointées du doigt lors de la crise des subprimes à cause de leurs irresponsabilités et des malversations. Ces institutions continuent à supporter le poids du défaut de confiance et des cours de bourse au rabais. La crise des subprimes a vu les cours des banques s’effondrer particulièrement entre 2008 avec la faillite de la banque Lehman Brothers et 2011 avec la crise de la zone euro. Cette crise a aussi eu un impact sur les autres secteurs, touchant même les institutions qui n’avaient rien à voir avec les subprimes.

Si certains analystes évoquent déjà une bonne dynamique de crédit avec la reprise de l’investissement dans la gestion d’actifs et l’assurance ; d’autres cependant, notamment les gérants de fonds de placement pensent qu’il serait trop tôt pour un repositionnement massif sur les valeurs bancaires.

Les spécialistes conseillent d’attendre la fin de « l’Asset quality review (AQR) » ou encore la revue de la qualité des actifs mis en place par la Banque centrale européenne (BCE) et l’Autorité bancaire européenne (ABE) qui contraint les banques à procéder à des augmentations du capital. Ainsi après avoir volontairement été délaissé par les investisseurs, les grandes banques peuvent reconstituer leurs marges avec notamment la remontée des taux d’intérêt.

Secteur bancaire : un système complexe incitant à la prudence dans les investissements

Les analystes avancent certaines raisons liées à la complexité du système bancaire pour ne pas acquérir des valeurs bancaires pour le moment. Parmi ces raisons fondamentales, nous retenons :

Un business model incompréhensible

La complexité du secteur bancaire provient du fait qu’il rassemble plusieurs différents secteurs d’activité tels que les banques de détail, les banques de financement et les banques d’investissement. Il est observé un changement notoire dans les habitudes des consommateurs qui se rendent moins dans les agences bancaires, qui finissent par devenir un poids financier au lieu d’être un atout. Les usagers préfèrent consulter leurs comptes sur internet eux-mêmes et se passer des conseillers des experts.

Le secteur bancaire fait aussi face à une forte concurrence avec le développement et la transformation digitale, une nouvelle forme d’innovation dans la pratique bancaire traditionnelle. Dans ce registre, les fintechs tirent profit de la technologie existant dans le secteur bancaire, en y ajoutant une plus-value à faible cout.

Une faible rentabilité

Après la crise de 2008, il a été constaté que les valeurs bancaires présentaient une faible rentabilité comparée aux capitaux propres. Les grandes banques rechignent à changer leur business model à cause du fait que la transformation digitale implique des couts de restructuration assez importante. C’est l’une des raisons des suppressions d’emplois dans le secteur bancaire.

Si certaines banques françaises et américaines cherchent à s’adapter à cette transformation digitale, la rentabilité ne suit pas toujours et ces institutions peinent à retrouver leurs niveaux d’avant-crise malgré tous les changements.

L’importance du shadow banking

Le shadow banking ou finance de l’ombre connait une forte croissance, surtout après la crise de 2008 couvrant près de 90 % du système financier mondial dans 26 pays. La majeure partie des prêts accordés de nos jours proviennent plus des acteurs du shadow banking plutôt que du circuit bancaire traditionnel grâce à des emprunts à taux d’intérêt à zéro.

En outre les actifs de bonne qualité des banques sont incorporés dans les capitaux propres par un système de pondération d’actifs et sont utilisés comme collatéral. Ce système empêche un financement à court terme contre un actif de faible ou de moyenne qualité. Cette particularité donne un avantage au shadow banking qui peut spéculer et profiter du marché de financement à court terme sans limites, contrairement aux banques. Les États-Unis ont le plus gros marché du shadow banking avec près de 82% de leur PIB.

Une augmentation de capital non réglementée

Souvent les opérations d’augmentation de capital dans les banques ne visent pas le financement des nouveaux relais de croissance, mais tendent simplement à rencontrer les critères de solvabilité de Bâle 3 (ou de Bâle 4). Ce qui ne rassure pas les actionnaires qui y voient plus un moyen de diluer leur capital.

Actions bancaires Source : Bloomberg

La remontée des taux d’intérêt : opportunité d’achat des actions bancaires ?

Depuis 2016, il est observé une hausse des taux d’intérêts mesurée notamment par le taux de rendement de l’OAT qui sert de référence aux prêts immobiliers. Ainsi les banques qui sont obligées d’emprunter de l’argent à un taux bas, souvent proche de zéro pourront augmenter leurs taux et reconstituer une partie de leurs marges sur les différents crédits. Cela se traduit par une amélioration des bénéfices dans leurs comptes. Au même moment, les banques pourront augmenter les divers frais tels que les frais de gestion de compte pour accroitre leurs revenus.

Avec la hausse des marchés financiers, le niveau des actifs sous gestion et des commissions prélevées aussi est monté confirmant la poursuite de l’amélioration des bénéfices dans les banques. Le report de la promulgation de la nouvelle réforme réglementaire "Bâle 4" sur les ratios de solvabilité des banques avait aussi contribué à la hausse des valeurs bancaires, bien que la réforme comptable (IFRS 9) promulguée en 2018 ne fasse pas la joie de tout le monde.

En Europe si les banques françaises affichent des bonnes performances, ce n’est pas le cas des banques italiennes et portugaises qui posent encore des problèmes et nécessitent des fonds propres pour le renforcement de leurs bilans.

Le secteur bancaire reste donc un grand défi, même si les dernières performances constatées doivent se confirmer dans les cours de la bourse. Pour conserver leurs investisseurs, les grandes institutions bancaires françaises comme la Société générale ou BNP Paribas paient des dividendes généreux avoisinant de fois le 5% à leurs actionnaires, ou le Crédit agricole qui offre aux actionnaires inscrits au nominatif des dividendes majoré de 10%. Les caisses régionales du Crédit Agricole ou encore au CIC offrent aussi des bons dividendes aux actionnaires.

Avec IG vous pouvez faire le trading sur les actions bancaires grâce aux CFD et aux produits barrières.

Conclusion

Si après la grande crise économique les banques européennes se sont revigorées, on assiste néanmoins à une timide reprise de la croissance économique, bien que tous les voyants ne soient pas encore au vert.

Avec la fragile confiance qui revient dans le secteur, les investisseurs prévoient une amélioration des bilans bancaires dans le temps sachant qu’un coup d’arrêt pourrait vite inverser la tendance de croissance. Certains spécialistes pensent que le niveau de valorisation d’avant la crise ne représente plus aucun risque pour le secteur. Les banques ont plus de contraintes de solvabilité qu’avant la crise, bien que les perspectives économiques soient moins favorables.

Pour profiter de la reprise des valeurs bancaires, il est recommandé de faire du « stock picking » ou la sélection des banques offrant les meilleures perspectives de profitabilité et de niveau de risque au cas par cas. Ce critère de sélectivité s’applique aussi lorsque vous choisissez des banques en dehors de la France en mettant un accent sur les banques régionales au détriment des grandes institutions.

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