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Référendum italien 2016

Les résultats sont tombés et l’Italie a décidé de voter ‘’Non’’ aux réformes de Matteo Renzi. Que va-t-il se passer maintenant ?

Découvrez ici toutes les informations sur les résultats et les conséquences éventuelles pour les banques italiennes, l’EUR/USD et les indices majeurs.

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Que nous réserve la suite ?

L’impact potentiel du ‘’Non’’ de l’Italie sur les réformes du Sénat est extrêmement important. Voici quelles pourraient être les conséquences politiques et financières pour l’Italie et le reste du monde.

Impact politique

Matteo Renzi a tenu sa promesse de démission dans le cas où ses réformes seraient rejetées. Tout espoir de le voir rester au moins à court terme afin de "stabiliser le navire" semble s'évanouir. Une nouvelle crise gouvernementale et la poursuite de l’instabilité est donc à prévoir.

Il incombe alors au président Sergio Mattarella de maintenir la stabilité. Ce dernier pourrait demander au ministre des Finances Carlo Padoan, ou à une autre figure politique clé, de former un gouvernement provisoire. Le mouvement populiste des cinq étoiles, quant à lui, réclame des élections rapides - bien que ceci exigerait un changement dans la loi italienne.

Avec des élections majeures prévues en France et en Allemagne en 2017, le référendum italien a eu lieu à un moment charnière pour le futur de l’UE. L’instabilité que le ‘’Non’’ est susceptible de provoquer en Italie pourrait renforcer l’opinion des partis eurosceptiques et leur influence à travers l’Europe – ces derniers ayant déjà été confortés par la décision du Royaume-Uni de sortir de l’UE et par l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis.

Impact sur les marchés

Les conséquences de ce référendum se feront tout d’abord sentir sur les marchés financiers, puis sur l’économie réelle.

Un ‘’Non’’ aura certainement plus d’impact que ne l'aurait eu un ‘’Oui’’ et le secteur bancaire devrait être le plus touché. Les banques italiennes sont toujours très fragiles et tout changement pourrait entraîner des répercussions sur l’ensemble du secteur bancaire européen.

Les répercussions que cela pourrait avoir sur le nombre considérable de prêts non-productifs pesant sur le système bancaire et les augmentations de capitaux proposées par la Banca Monte dei Paschi di Siena SpA et UniCredit SpA, sont encore incertaines, même si le vote est désormais passé. La situation pourrait se clarifier lorsqu'Unicredit annoncera son nouveau business plan, le 14 décembre prochain.

Les marchés craignaient qu'un ‘’Non’’ pourrait ne fasse trembler d'autres marchés à travers l’Europe. Les paires de devises majeures telles que l’EUR/USD, l’EUR/GBP, et l’EUR/CHF ont effectivement corrigé à court terme mais se sont rapidement reprises. L'impact à plus long terme reste quant à lui incertain. En ce qui concernant le marché des indices, l’Allemagne 40, le France 40 et le FTSE 100 étaient tous en hausse ce matin.

Si les conséquences collatérales venaient à menacer la stabilité de la Zone Euro ou de son système bancaire, l'impact pourrait être bien plus important. La contagion pourrait alors se propager aux marchés mondiaux et notamment aux indices US et asiatiques.

La note de crédit de l’Italie

Une période de tourmente économique et politique pourrait également compromettre la note de crédit de l’Italie, qui augmenterait à son tour le coût d’emprunt pour le gouvernement italien, de ses municipaux ainsi que celui des entreprises. La DBRS, agence de notation canadienne, est celle qui a attribué la meilleure note sur la dette italienne mais est assez pessimiste pour l’avenir et reverra sa notation après le référendum. Les trois plus grandes agences de notation Fitch, Moody’s et S&P (qui note l’Italie BBB-, note la plus basse qui existe pour les investissements) vont probablement elles aussi revoir leur position.

De nombreux investisseurs nationaux et internationaux ont temporairement gelé leurs plans d’investissement en vue du référendum. Maintenant que le ‘’Non’’ l’a emporté, la situation pourrait se détériorer rapidement et impacter lourdement l’emploi et la croissance.

À quelles mesures l’Italie s’est-elle opposée ?

Les lois italiennes doivent être adoptées par les deux chambres du Parlement italien : la Chambre des députés et le Sénat. Ce système oppose l’État et les régions, ce qui conduit souvent au retard ou à l'abandon de nouvelles propositions de lois, et affaiblit la stabilité du gouvernement italien.

Pour pallier à cela, le Premier ministre italien et la ministre des Réformes constitutionnelles avaient proposé d'importants changements de la Constitution, visant à réduire véritablement le pouvoir du Sénat. Le 4 décembre, l’Italie a voté ‘’Non’’ pour maintenir le statu quo.

Les réformes en détail

Les principaux changements concernaient la composition et le rôle du Sénat. Les réformes proposées par Matteo Renzi auraient réduit le nombre de sénateurs à 100, contre 315. Ces derniers auraient été élus au suffrage indirect et se seraient composés de 74 membres du Conseil, 21 maires, et 5 personnes nommés par la présidence.

Le rôle du Sénat aurait été de représenter les institutions locales. Les sénateurs auraient été rémunérés uniquement pour leurs postes respectifs de membre du Conseil ou de maire, et non pour leur poste au Sénat. De plus, la fin de leur mandat en tant que maire ou membre du Conseil aurait également mis fin à leur mandat de sénateur. Cette réforme avait pour but de mettre fin à la compétition entre l’État et les régions.

En complément de la réforme du Sénat, l’Italie a décidé de ne pas approuver quatre autres changements essentiels à la Constitution italienne (ainsi que diverses modifications techniques) :

  1. Que les deux Chambres italiennes exercent le pouvoir législatif en ce qui concerne les lois constitutionnelles et électorales, les référendums, les traités de l’Union européenne, des minorités linguistiques et ceux gouvernant les régions. Et que toutes les autres lois soient adoptées uniquement par la Chambre des députés, avec la confiance du gouvernement.
  2. Que le Conseil national pour l'économie et le travail (CNEL) - cabinet de conseil en matière de législation économique et sociale pouvant également déposer des projets de loi aux chambres - soit aboli.
  3. Que le nombre de signatures nécessaires pour proposer de nouvelles mesures législatives passe de 50 000 à 150 000.
  4. Que les cinq juges de la Cour constitutionnelle ne soent plus élus conjointement par les deux Chambres mais que trois d’entre eux soient élus par la Chambre des députés et deux par le Sénat.

Pourquoi avoir organisé un référendum ?

Un référendum a dû être organisé car bien que les réformes aient été votées à la majorité aboslue par le Sénat et la Chambre des députés, ces dernières avaient été approuvées par moins des deux-tiers de chaque chambre – il s'agissait donc d'un vote à la majorité qualifiée. Selon la loi italienne cela impliquait de soumettre les réformes à un vote public.

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