Il faut savoir que dans le secteur financier on retrouve de nombreux opposants. Pour beaucoup, le risque de quitter l’UE dépasse les coûts ; un éventuel succès de l’Union Européenne sur les marchés financiers pourrait donner à l’industrie financière le coup de pouce tant attendu.
Si la plupart des membres du FTSE 100 ont une vision internationale et souhaitent éviter une sortie de l’UE, on ne peut pas en dire autant pour les entreprises du FTSE 250. Avec une plus grande dépendance entre marchés européens, il y a davantage de risque de voir sous-performer l’indice international. L’appréhension augmente à mesure que la date approche.
Les grandes entreprises, elles aussi, sont inquiètes. Le Groupe Kingfisher, spécialisé dans le commerce de détail, et le géant des télécoms Vodafone génèrent respectivement 51% et 40% de leurs revenus dans l’Union Européenne. Pour eux, un Brexit serait synonyme de restructuration dans leurs affaires : la renégociation des conditions commerciales, la nouvelle règlementation entrainerait de nouvelles démarches, et les contrats à long terme seraient restreints par de nombreuses clauses.
Les sociétés immobilières et les promoteurs seraient particulièrement vulnérables. D’une part, à cause de la potentielle chute de la livre sterling, et d’autre part, à cause des travailleurs migrants dans l’UE ; ils devront faire face à des tensions en cas de sortie de l’UE. Bovis Homes, Intu Properties et Baratt Developments seraient les plus touchées.