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Membre de l'UE : des avantages et des inconvénients

Le débat sur les conditions du retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne se poursuit à l’approche de la date butoir de sortie fixée au 31 octobre. Découvrez les principaux arguments des deux parties et les raisons pour lesquelles ce débat est important pour les investisseurs.

Les avantages de l’appartenance à l’UE : le débat

Avec des spéculations omniprésentes dans les déclarations en faveur ou contre l’UE, l’enjeu principal est de distinguer ce qui relève d’un risque légitime de la prophétie alarmiste. Tant qu’il y aura des ‘Et si…’ dans ce débat, chaque camp pourrait finalement avoir raison ou tort.  Nous examinerons plus en détail les gagnants et les perdants que cela pourrait créer.

Bien que la clarté ne soit pas au rendez-vous de ce débat, comprendre les arguments clés permettrait néanmoins de fournir des indices sur la réaction des marchés en cas de victoire d’un camp ou de l’autre. Examinons ces arguments en détails ci-dessous. 

Maintien - groupe de campagne

La force motrice derrière la campagne du maintien au sein de l’UE se regroupe sous le nom de Britain Stronger in Europe (Grande-Bretagne plus forte en Europe). Menée par l’ancien PDG de M&S Stuart Rose, elle se compose de Caroline Lucas, Peter Mandelson et Danny Alexander, ainsi que d’autres personnalités renommées. 

Leurs arguments plaident en faveur des avantages de l’appartenance à une union élargie, ainsi que la sécurité et le traitement favorable qui en découlent.

Retrait - groupe de campagne

Avec des partisans du retrait se montrant plus divisés que l’opposition (nombreux sont ceux qui pensent que cela pourrait nuire à ses chances de victoire), c’est finalement la Commission Électorale qui a nommé le leader officiel de la campagne pour le retrait.

Le groupe de campagne Vote Leave (Votez le Retrait) a ainsi obtenu le plus de soutien. Présidé par la députée travailliste Gisela Stewart, son comité est composé de nombreux membres de différents partis – dont Michael Gove et Douglas Carswell – et se vante du soutien d’un certain nombre d’entrepreneurs influants.

Leurs arguments pour le retrait sont clairs : plus de souveraineté, moins de bureaucratie.

Arguments clés pour le maintien

  • Affaires étrangères :

    en tant que membre d’un espace économique de 500 millions d’habitants, la Grande-Bretagne a une plus grande influence dans les affaires internationales.

  • Souveraineté :

    la Grande-Bretagne a prouvé qu’elle pouvait s’opposer aux politiques contre-intuitives, comme l’euro, les accords de Schengen et l’application des quotas pour les migrants.

  • Sécurité :

    une union dote la Grande-Bretagne de moyens de lutte plus efficaces contre les menaces de sécurité, y compris le terrorisme et la criminalité transfrontalière.

  • Argent :

    l’Europe fournit à la Grande-Bretagne des milliards de livres sterling en investissements chaque année.

  • Commerce extérieur :

    l’appartenance à l’UE offre à la Grande-Bretagne un pouvoir de négociation accru pour obtenir des accords commerciaux favorables avec les pays du monde entier.

  • Business :

    la zone de libre-échange au sein de l’UE réduit les barrières et permet aux sociétés britanniques – spécialement aux PME – de se développer. 

  • Emploi :

    des millions d’emploi liés à l’appartenance de la Grande-Bretagne à l’UE pourraient être menacés.

  • Biens de consommation :

    le britannique moyen économise des centaines de livres sterlings par an grâce aux prix bas des biens et services facilités par l’UE.

Arguments clés pour une sortie

  • Affaires étrangères :

    l’adhésion à l’UE limite l’influence internationale de la Grande-Bretagne, écartant un siège indépendant à l’Organisation Mondiale du Commerce.

  • Souveraineté :

    la Grande-Bretagne aura davantage le contrôle sur sa législation et sa réglementation, sans prendre le risque de se voir imposer des politiques contre-intuitives.

  • Sécurité :

    un renforcement des contrôles aux frontières permettrait davantage d’améliorer la sécurité nationale qu’une union politique.

  • Argent :

    la Grande-Bretagne donne chaque année des milliards de livres sterling de cotisation d’adhésion à l’UE.

  • Commerce extérieur :

    l’appartenance à l’UE empêche la Grande-Bretagne de tirer pleinement profit d’échanges internationaux avec des économies comme le Japon, l’Inde et les Émirats arabes unis.

  • Business:

    l’UE soumet la Grande-Bretagne à une bureaucratie lente et inflexible, ce qui représente un frein pour les entreprises les plus petites et plus innovantes.

  • Emploi :

    de meilleurs accords commerciaux à l’international et une immigration plus sélective auront un effet positif sur le marché de l’emploi britannique.

  • Biens de consommation :

    un britannique moyen perd des centaines de livres sterling chaque année en raison des politiques concernant la contribution à la TVA et les subventions agricoles.

Brexit : des gagnants et des perdants

Avec tant de questions sans réponses sur les échanges et les règlementations post-Brexit, il est impossible de prédire l’impact sur les entreprises britanniques.

Les prévisions semblent être positives pour certaines et moins pour d’autres. Regardons de plus près ceux qui ont tout à y gagner et ceux pour qui l’impact sera plus négatif, si le Royaume-Uni décidait de quitter l’UE.

Les gagnants

Si, à elle seule, l’annonce du référendum a été suffisante pour envoyer la livre sterling à un plus bas de sept ans, un vote confirmant ce Brexit pourrait avoir des répercussions encore plus importantes.

À côté de cela, une livre plus faible serait tout de même bénéfique pour certaines entreprises. Par exemple, les compagnies de voyage et de loisirs présentes en Grande Bretagne – comme Thomas Cook ou Ryanair. Des taux de change favorables attireraient davantage de touristes, qui en auraient plus pour leur argent, et pourrait donner un sérieux coup de pouce aux résultats de ces entreprises.

Cela serait une bonne nouvelle également pour les entreprises les plus énergivores. L’indépendance de la Grande Bretagne permettrait à ces entreprises de se libérer des coûts élevés imposé par l’UE. Cela réduirait drastiquement leurs dépenses et donnerait aux entreprises manufacturières britanniques un avantage sur ses rivaux européens.

Les rumeurs de voir Londres et Edimbourg devenir des centres pour les plus fortunés – une sorte de Genève bis – ont également incité de nombreux fonds spéculatifs à y être favorables. Selon eux, les perturbations minimes sur les marchés et pour la ville ne seraient que temporaires alors que, sur du long terme, quitter la règlementation de Bruxelles serait bénéfique.

Les perdants

Il faut savoir que dans le secteur financier on retrouve de nombreux opposants. Pour beaucoup, le risque de quitter l’UE dépasse les coûts ; un éventuel succès de l’Union Européenne sur les marchés financiers pourrait donner à l’industrie financière le coup de pouce tant attendu.

Si la plupart des membres du FTSE 100 ont une vision internationale et souhaitent éviter une sortie de l’UE, on ne peut pas en dire autant pour les entreprises du FTSE 250. Avec une plus grande dépendance entre marchés européens, il y a davantage de risque de voir sous-performer l’indice international. L’appréhension augmente à mesure que la date approche.

Les grandes entreprises, elles aussi, sont inquiètes. Le Groupe Kingfisher, spécialisé dans le commerce de détail, et le géant des télécoms Vodafone génèrent respectivement 51% et 40% de leurs revenus dans l’Union Européenne. Pour eux, un Brexit serait synonyme de restructuration dans leurs affaires : la renégociation des conditions commerciales, la nouvelle règlementation entrainerait de nouvelles démarches, et les contrats à long terme seraient restreints par de nombreuses clauses.

Les sociétés immobilières et les promoteurs seraient particulièrement vulnérables. D’une part, à cause de la potentielle chute de la livre sterling, et d’autre part, à cause des travailleurs migrants dans l’UE ; ils devront faire face à des tensions en cas de sortie de l’UE. Bovis Homes, Intu Properties et Baratt Developments seraient les plus touchées.

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