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Détaillant certaines des mesures promises par Emmanuel Macron en réponse à la grogne sociale des Gilets Jaunes, le Premier ministre a confirmé qu’elles coûteront « de l’ordre 10 milliards d’euros », et « assumé une légère augmentation du déficit du fait de l’accélération de la baisse des impôts ». Alors que Bercy tablait sur un déficit de 2,8 % du PIB – il devrait finalement atteindre 3,2 %.
Pour tenir le cap, le gouvernement prendra une série de mesures sur les entreprises et les dépenses afin de récupérer quelque 4 milliards d’euros.
Report de la baisse de l'IS
La diminution progressive du taux de l’impôt sur les sociétés, qui devait passer de 33 à 31 % en 2019, ne concernera finalement que les entreprises enregistrant moins de 250 millions d’euros de chiffres d’affaires. Les grandes entreprises devront patienter un an de plus pour en bénéficier. Ce report devrait permettre de dégager 1,8 milliard d’euros de recettes supplémentaires l’année prochaine.
Edouard Philippe a de nouveau confirmé l’instauration d’une taxation sur les Gafa dès 2019, qui pourrait permettre de générer 500 millions d’euros de recettes, un niveau qui pourrait être atteint « dès l’an prochain ».
Une taxation des dirigeants du CAC 40 à venir
La « niche Copé », un dispositif qui prévoit, pour les groupes fiscalement intégrés, une baisse d’imposition sur les plus-values de cessions intragroupes de titres de participation, pourrait aussi être « révisée ».
La question d’une taxation des revenus des dirigeants du CAC 40 ne sera pas intégrée dans le projet de loi d’urgence présenté mercredi devant l’Assemblée nationale, mais « le Parlement se saisira de ce sujet très rapidement », a précisé le Premier ministre.
Maîtriser la dette et moderniser le pays
En matière de maîtrise de la dépense publique, le gouvernement doit encore trouver « 1 à 1,5 milliard d’euros d’économies » sur l’exécution du budget 2019, un objectif qui fera l’objet de discussions parlementaires au cours de l’année prochaine.
Critiqué par la presse allemande sur le niveau de dépenses de ces nouvelles mesures, Edouard Philippe a défendu la « cohérence du projet » du gouvernement et précisé que ce dernier continuera à « moderniser le pays avec des réformes aussi importantes que l’assurance chômage, la fonction publique et les retraites ». « Notre objectif est de faire baisser la dette d’ici la fin du quinquennat », a-t-il assuré.