Boeing immobilise ses 737 Max après le crash d’Ethiopian Airlines et chute avant-bourse

Le Vol ET 302 d'hier, en route pour Nairobi, au Kenya, s'est écrasé six minutes seulement après son décollage d’Adis Abeba, et n’a laissé aucun survivant.

Avant de perdre la liaison, "le pilote a indiqué qu'il rencontrait des difficultés et qu'il souhaitait faire demi-tour, et obtenu cette autorisation", a expliqué le directeur général d'Ethiopian Airlines, Tewolde GebreMariam, à l'occasion d'une conférence de presse.

Des enquêteurs de l’Agence éthiopienne de l’aviation civile, ont débuté les investigations le jour même sur le site de l’accident pour en déterminer les causes. Ils seront rejoints prochainement par une équipe technique de Boeing.

Boeing a par ailleurs annoncé qu’il reportait la présentation officielle de son 777x, son nouveau gros porteur.

Cet accident suit de quelques mois le crash d’un autre Boeing de modèle 737-800 Max. Cet avion de la flotte de la compagnie indonésienne Lion Air, s’était abimé en mer le 29 octobre 2018, comptant 189 victimes. Une des boîtes noires avait révélé des problèmes d’indicateur de vitesse.

En prémarket, le cours du titre Boeing perdait 10 % vers 10h30, un décrochage qui devrait peser cet après-midi sur le Dow Jones.

Le futures sur l'indice américain signale un repli de près de 0,8% à l'ouverture, même si la tendance de la journée sera principalement portée sur la publication des ventes au détail américaines du mois de janvier, attendues à 13h30 heure française.

Sur la bourse de Paris, ce matin, celui de Safran, qui équipe les moteurs des 737 Max via sa coentreprise avec General Electrics, décrochait de 1,34 %, à 117,95 €.