Du côté des indices sectoriels européens et des valeurs françaises
Dans le sillage des grands indices boursiers, les indices sectoriels affichent globalement des performances tout aussi remarquables.
Le haut du classement se détache avec des performances fortes au-delà de +7%. Le secteur Oil & Gas termine donc premier à +12,1%, grâce notamment à une flambé des prix du pétrole. Cette hausse peut être attribuée à Total (+13,44%), TECHNIP (+15,23%) ou encore BP (+12,26%). Le secteur de la distribution est lui aussi en forte croissance de +8,7% avec Tesco (+14,57%), Kering (+23,35%) et Sainsbury (+29,40%). La troisième position revient aux télécoms (+7%). Ces deux derniers secteurs se sont rarement illustrés à la hausse au cours des dernières années.
Le milieu de tableau est quant à lui composé de valeurs marquant des performances positives entre 3% et 5%.
Dans ce mois de reprise, deux secteurs se démarquent ici avec des croissances atones, l’alimentation avec +0,6% qui garde malgré tout des valeurs intéressantes comme Nestlé gagnant +5,02%. Finalement, terminant dernier avec une croissance proche de zéro, le secteur de l’automobile, avec la contre-performance notable de Renault et de Michelin, cédant respectivement -8,79% et -2,79% ce mois-ci.
Du côté des statistiques macroéconomiques
Outre Atlantique, après sa hausse du mois dernier, le PMI manufacturier revient au niveau des 59,3 points. Celui-ci est attendu à nouveau en baisse pour sa prochaine parution à 58,3 point.
A l’instar du PMI manufacturier, le PMI non-manufacturier se contracte ce mois-ci atteignant 58,8 points. La prochaine publication se fera le 3 mai, elle est prévue à 58,1 points.
Le marché de l'emploi aux États-Unis reste toujours à un niveau de chômage de 4,1%. Cependant, les créations d’emplois non agricoles ont été inférieures aux attentes (+103000 contre +193000 anticipées).
En zone euro, les différents indices PMI stagnent avec un niveau de 56 points pour le PMI manufacturier, 55 points pour le PMI services et 55,2 points pour le PMI composite.
Leurs diverses publications définitives pour le mois d’avril devraient confirmer leurs niveaux donnés lors des interventions préliminaires.
Le sentiment économique reste au niveau des 112,7 points. L’indice de confiance du consommateur remonte à 0,4 point. Dans l’ensemble, le début d’année en Europe marque un léger ralentissement.
Du côté des devises et des matières premières
Sur le marché des devises, l’euro se déprécie face au dollar ce mois-ci avec une baisse de -1,95%, la parité terminant à 1,2080$. Le même constat peut être effectué sur la paire de devises Livre Sterling face au Dollar américain avec une variation de -1,78% à 1,3760$. Dans la continuité des deux derniers mois, le dollar se renforce à nouveau face au franc suisse (+3,86%). Finalement, la parité Dollar face au Yen semble repartir à la hausse (+2,99%).
Du côté des matières premières énergétiques, dans la poursuite du mois de février, le pétrole Brent de la mer du nord continue d’évoluer à la hausse avec une augmentation de +7,72% à 74,69$. Tout comme son homologue, le West Texas Intermediate terminant lui aussi ce mois-ci avec une variation positive à hauteur de +5,59% à 68,57$.
Après sa chute du dernier mois, le blé rebondit violemment (+21,34% à 547,25$). Le maïs termine quant à lui avril avec une appréciation de l’ordre de +7,29% à 416$.
Pour finir, le marché des métaux reste relativement stable avec de petites variations comme l’argent (-0,04% 16,33$) ou l’or (-0,76% à 1315,39$). Le cuivre s’appréciera de +1,60% terminant à 307,40$.
Conclusion
Les marchés américains consolident, alors que leur économie a été un peu hésitante en ce début d’année. Nous n’avons aucun signe de vente sur les prix, et la dynamique économique n’est pas gravement enrayée pour le moment. Les marchés européens ont été dopés par la chute de l’euro face au dollar, alors que pour leur part, le ralentissement est un peu plus net. La très forte reprise d’avril est donc un peu étonnante, et à proximité des sommets de 2018, on prendra garde à une consolidation.