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Franc suisse, yen, or… appétit maximal pour les actifs refuges

Source : Bloomberg

A qui profite la crise du coronavirus ? Aux devises refuges certainement, si l'on en croit leur progression vendredi : +1,21% pour le franc suisse face au dollar (USD/CHF à 0,9343), et même +0,3% contre l’euro en solide hausse (EUR/CHF Spot à 1,0593). +0,88% pour le yen par rapport au billet vert (USD/JPY (大口) 105,22), en petite progression devant la monnaie unique (EUR/JPY : 119,22).

Sur cinq séances, le yen et le franc suisse ont respectivement bondi de 2,7% et de 3,3%, et de +4,25% et +4,15% sur un mois.

Terminant vendredi avec des records haussiers itntraday respectifs de janvier 2018 et d’août 2019 face au dollar, les devises suisses et japonaises - traditionnellement prisées en phase d’aversion au risque - auront profité toute la semaine du repli des marchés actions, écrasés par la progression de l’épidémie de coronavirus aux quatre coins de la planète.

Pour sa part, Wall Street a poursuivi ses pertes après être entrée en phase de correction la semaine dernière, et signé leur contraction hebdomadaire la plus forte depuis la crise des subprimes en 2008. Malgré un impressionnant rebond mercredi (+4,6% pour le S&P, et +5,09% pour le Dow), la bourse de New York a été rattrapée par l’accélération du Covid-19 sur le territoire américain et celui du Vieux Continent.

La baisse « surprise » de 0,5% des taux directeurs de la Fed mardi n’a pas suffi à lever les inquiétudes des marchés. Les solides chiffres de l’emploi paru aujourd'hui non plus (NFP février : 273k, taux de chômage des Etats-Unis repassé à +3,5%).

En Europe, le mouvement hebdomadaire a été similaire, même si les bourses avaient réussi à se redresser jusqu’à mercredi. A 17h, vendredi, le CAC 40 n’est plus qu’à 5150 points, à -3,77% sur la séance et -2,87% sur cinq séances. Le Dax, à 11 612 points (-2,78%) a reculé de 2,78% en une semaine. A Londres, la contraction a été un peu plus modérée, le FTSE enregistrant une perte hebdomadaire de 1,18%.

Top de huit ans pour l’or en séance

La rapidité du décrochage des indices et leur intensité ont pris de court les investisseurs : l’or, qui aurait dû a priori raviver l'appétit des investisseurs, a d’abord perdu du terrain en fin de semaine dernière (-3,54% le 28/02), son cours pressé par des mouvements de sell-off d'opérateurs en recherche de cash pour couvrir leurs appels de marges. Mais le mouvement baissier du métal jaune n’a été que provisoire : le gap a été recomblé via une hausse de plus 4% depuis le début de la semaine. L’once d’or a bondi vendredi à un plus haut de janvier 2013 de 1689,943€ en séance pour recorriger au-dessus des 1650$ vers 17h.

Dans ce mouvement général de risk-off, l’attractivité pour les obligations d’Etat s’est aussi renforcée de façon spectaculaire, provoquant aujourd’hui une chute historique du niveau des rendements obligataires : la référence américaine, le T-Bond 10 ans, est tombé à un plus bas de 0,66% - du jamais vu. Il reste vendredi après-midi inférieur à 0,77%.

Le pétrole, enfin, a violemment décroché, touchant un plus bas de 2016 vendredi en fin d’après-midi. Le Brent est tombé à 45,53$ le baril, soit une déconfiture hebdomadaire de plus de 9%, et une dégringolade de près de 31% depuis le 1er janvier, l’Opep n’étant pas parvenu à s’entendre avec la Russie sur une nouvelle réduction de leurs quotas de production de brut qui auraient pu soutenir davantage les cours.

Un momentum 2020 très dégradé

Au fil des jours, les scénarios sur la croissance se noircissent. L’OCDE ne s’attend plus qu’à une expansion du PIB mondial de 2,4%, tandis que le FMI estime qu’elle devrait chuter par rapport à 2019, où elle avait atteint 2,9%. La récession guette plusieurs pays européens, dont l’Allemagne, la France ou encore l’Italie.

Répandu dans plus de 80 pays, le Coronavirus a contraint les Etats à prendre des mesures de confinement plus ou moins drastiques, à annuler ou à reporter d’importants rendez-vous pour leurs économies (Carnaval de Venise, Salon de l’Automobile…). La situation, qui devrait se répercuter sur la majorité des secteurs d’affaires, a déjà donné un important coup d’arrêt à l’activité touristique et aux déplacements professionnels.

Premières victimes de l’épidémie, les compagnies aériennes pourraient ainsi perdre entre 63 et 113 milliards de dollars de chiffre d’affaires sur le trafic passagers cette année en fonction de l’aggravation de l’épidémie, selon les estimations publiées jeudi par l’Association internationale du transport aérien (Iata).


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