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Selon des documents que s’est procurée l’agence Reuters, l’entreprise chinoise entretiendrait des liens bien plus étroits qu’elle ne l’a attesté aux autorités américaines avec deux sociétés iraniennes.
Huawei, dont la directrice financière et par ailleurs fille du fondateur de l’entreprise, Meng Wanzhou, avait été arrêtée puis relâchée sous caution au Canada en décembre, est suspecté d’avoir entretenu des relations commerciales avec l’Iran malgré l’embargo américain.
D’après Reuters, les deux sociétés avec lesquelles l’entreprise est accusée d’entretenir des relations commerciales, ne seraient pas indépendantes, mais bien contrôlées par le groupe chinois.
La première est l’équipementier Skycom Tech, la seconde, Canicula Holdings, serait une société écran.
Un cadre de Huawei à la tête de Skycom
Les documents dont disposent Reuters indiquent qu’un des cadres dirigeants de Huawei aurait été nommé à la tête de Skycom. Trois personnes « aux noms chinois » auraient par ailleurs accès à la fois aux comptes bancaires de Huawei comme de Skycom. Reuters aurait également découvert un témoin de la tenue d’opérations de l’entreprise chinoise en Syrie via Canicula Holding.
Ces révélations pourraient porter largement préjudice au groupe chinois, via la poursuite des Etats-Unis à l’encontre de Meng Wanzhou. D’après les autorités américaines, Huawei aurait utilisé Skycom pour vendre des équipements télécoms à l’Iran et transférer de l’argent à travers le système bancaire international. Des centaines de millions de dollars auraient ainsi transité, enfreignant l’embargo de Washington sur l’Iran.
Interrogés par Reuters sur ces documents, ni Meng Wanzhi ni un autre représentant de Huawei n’ont souhaité s’exprimer, tout comme un porte-parole du département de la Justice américaine.