Nous utilisons différents cookies afin de vous offrir la meilleure expérience de navigation possible. En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies. Pour en savoir plus sur notre politique de gestion des cookies, cliquez ici ou suivez le lien qui se situe au bas de n’importe quelle page de notre site.
La dernière publication du PIB au Japon faisait état d’un fort ralentissement du PIB, pour le second mois consécutif. En effet malgré le rachat massif d’actifs initié depuis plus de 5 ans par Haruhiko Kuroda, le gouverneur de la BoJ, l’économie nippone ne parvient pas à maintenir une croissance de l’économie pérenne.
Même si le rachat d’actifs est accompagné de nombreuses mesures de soutien, comme les taux d’emprunts très bas ou les taux négatifs appliqués sur les compte de dépôts, le niveau de l’inflation qui ne décolle pas reste une source d’inquiétude pour le Banque du Japon et son gouverneur.
BoJ : la politique ultra accommodante au moins jusqu’en 2020 ?
Un autre point force le gouverneur de la BoJ à conserver une politique monétaire ultra accommodante, c’est la hausse de la taxe sur la consommation qui doit passer de 8 à 10% en octobre prochain. En 2014, le Japon avait déjà mis en place ce type de mesure et cela avait conduit à une forte récession au Japon et l’USD/JPY avait atteint un plus haut de 10 ans.
Ce dernier point devrait conduire la BoJ à conserver une politique très accommodante et des taux bas jusqu’en 2020. A plus court terme nous surveillerons les données de l’inflation publiées cette nuit au Japon.
D’un autre coté le discours du président de la Fed hier, paru comme prudent mais moins « dovish » qu’anticipé. En effet Jerome Powell table, à l’heure actuelle, sur deux nouvelles hausses de taux en 2019.