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Des divergences entre l'économie et les marchés aux Etats-Unis 

Alors que les effets des taxes douanières américaines sur l’économie mondiale continuent de créer de l’incertitude, les regards sont surtout tournés vers les Etats-Unis où les signaux économiques divergent du sentiment de marché.

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Les marchés sont convaincus que la Fed reprendra ses baisses de taux mercredi soir, après une pause de trois trimestres. Les probabilités pour une baisse de 25 points sont de 90% d’après les Futures Fed Funds. Pourquoi pas 100% ? Car depuis quelques jours les probabilités pour une baisse de 50 points de base ont fait leur apparition, notamment après le rapport sur l’emploi.

Car c’est bien sur le volet « emploi » de son mandat que la Fed va devoir agir après la publication de rapports moins favorables cet été mais également la forte révision du nombre d’emploi réellement crées sur la période allant de mars 2024 à mars 2025. Le taux de chômage, même s’il est toujours bas d’un point de vue historique, est remonté à 4.3%, son plus « haut » niveau depuis octobre 2021 et le dernier chiffre des inscriptions hebdomadaires au chômage est ressorti à 263 000, là aussi son plus haut niveau depuis 2021. Avec également un ralentissement de la progression des salaires.

Mais la Fed est en tension par rapport à son double mandat. Sur le volet « inflation », l’accélération des prix au troisième trimestre, notamment sous les effets de la politique commerciale de la Maison-Blanche, rend la visibilité de la Fed toujours moyenne. L’inflation sous-jacente (core CPI) a rebondi à 3.1% cet été après être retombée à 2.8% au printemps.

Les ajustements de taux de la Fed d’ici la fin d’année viendront plus des risques sur l’emploi que des progrès, inexistants ces derniers mois, sur l’inflation.

Le cocktail « niveau des taux - inflation collante - taxes douanières - dégradation de l’emploi » soulève des questions sur la résilience des consommateurs dans les mois qui viennent. On avait déjà noté sur les six premiers mois de l’année un très net ralentissement de la croissance des dépenses de consommation par rapport au second semestre 2024.

Dans son dernier « Beige Book », la Fed relevait que « dans les districts, les contacts ont fait état d’une stagnation, voire d’une baisse des dépenses de consommation parce que, pour de nombreux ménages, les salaires ne parvenaient pas à suivre la hausse des prix. » mais également que « presque tous les districts ont noté des augmentations de prix liées aux taxes douanières ».

La confiance des consommateurs mesurée par l’Université du Michigan s’est dégradée en septembre pour le troisième mois consécutif et les anticipations d’inflation chez les consommateurs restent élevées.

A noter également que l’allure de la courbe des taux aux Etats-Unis est « compatible » avec une phase de ralentissement économique (voire de récession) si l’on observe les signaux envoyés depuis 1950 par cette courbe de taux.

Et c’est pour ça que l’on peut parler de divergence entre les signaux macroéconomiques et la trajectoire des marchés actions.

Le SP500 a une valorisation élevée voire très élevée d’un point de vue historique. Si l’on prend par exemple le ratio cours/bénéfices anticipés (P/E forward), il est proche de 23, un niveau atteint seulement à deux reprises sur les 40 dernières années : lors de bulle post-Covid et avant cela, lors de la bulle internet.

Toute correction ou consolidation serait clairement la bienvenue sur le SP500 ou encore le Nasdaq100 pour faire dégonfler le risque de bulle…

Des consolidations qui sont en revanche à l’œuvre depuis près de 4 mois sur certains indices européens comme le DAX ou le CAC40 et qui pourraient se poursuivre. Même si la croissance est modeste, l’Europe affiche tout de même une belle résilience dans l’environnement actuel, notamment face à l’incertitude des politiques américaines et à la concurrence de la Chine. La BCE a d’ailleurs relevé sa perspective de croissance pour 2025 à 1.2% contre 0.9% en juin. Il y aura deux sujets de vigilance pour les marchés d’ici la fin d’année : la situation politique et budgétaire en France (risque marché que l’on surveille via le spread OAT-Bund), et la géopolitique avec la situation en Ukraine toujours, et plus récemment avec les « débordements aériens » de la Russie en Pologne.

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