Les CFD sont des instruments complexes et présentent un risque élevé de perte rapide en capital en raison de l’effet de levier. 68% des comptes d’investisseurs particuliers perdent de l’argent lorsqu’ils investissent sur les CFD avec IG. Vous devez vous assurer que vous comprenez le fonctionnement des CFD et que vous pouvez vous permettre de prendre le risque élevé de perdre votre argent. Les options sont des instruments financiers complexes présentant un risque de perte en capital. Les pertes peuvent être extrêmement rapides. Le service d'exécution d'ordres au travers d’un compte risque limité présente un risque de perte du capital investi.Les CFD et les options sont des instruments complexes et présentent un risque élevé de perte rapide en capital en raison de l’effet de levier. Le service d'exécution d'ordres au travers d’un compte risque limité présente un risque de perte du capital investi.

Les traders gèrent leurs émotions numériquement

Gérer ses émotions lorsque l’on trade n’est pas chose facile pour la plupart d’entre nous, mais la bonne nouvelle c’est que cela pourrait changer dans le futur. Lors de mon récent voyage en 2069, j’ai découvert que les interfaces cerveau-machine (ICM) peuvent être utilisées pour contrôler voire supprimer les émotions négatives.

La stimulation cérébrale transforme les traders en économistes rationnels

Les traders cherchent des méthodes pour être plus efficaces. Dans le futur, cela implique de gérer ses émotions à l’aide d’un dispositif informatique. En 2069, cela peut s’effectuer grâce à la technologie du « trading contrôlé par la pensée » (TCP), que ce soit avec un casque porté de manière externe, ou une micro-puce interne devant être insérée grâce à l’augmentation cérébrale chirurgicale. Ces interfaces cerveau-machine lisent et traduisent les pensées et les émotions pour déterminer l’état émotionnel d’un trader, puis stimulent les centres de prise de décision et de la planification de l’action du cerveau pour réduire l’impact des émotions sur les décisions de trading.

Par exemple, les traders sujets à l’anxiété ou ayant un niveau de confiance plus élevé peuvent utiliser cette technologie comme mesure corrective. Les émotions associées à de mauvaises décisions sont inhibées tandis que la logique et le contrôle de soi sont intensifiés.

Ligne de base de l’activité neuronale d’un trader montrant l’activation de l’amygdale et du cortex cingulaire antérieur rostral (CCAr), des zones associées à la peur et l’optimisme.
Le cerveau du même trader dont la gestion émotionnelle numérique est activée montrant une activité réduite de l’amygdale et du CCAr.

Les mauvais signes vitaux limitent la puissance du trading

Non seulement les modules complémentaires aident à prendre de meilleures décisions de trading, mais de mauvais signes vitaux peuvent empêcher les traders d’accéder aux plateformes de leur choix. C’est particulièrement bénéfique pour les traders qui préfèrent ne pas utiliser la gestion émotionnelle numérique. Certains signaux bloquent l’accès à la plateforme de trading, notamment si le rythme cardiaque augmente, si les pupilles sont dilatées ou si les neurones ont une activité anormale.

Concrètement, les signes vitaux d’un trader jouent le rôle d’un identifiant, assurant ainsi plus de sécurité et une certaine gestion automatique du risque. La plateforme de trading scanne les signes vitaux pour vérifier que la performance d'un trader soit optimale et l’empêchera d’investir s’il est trop agité, stressé ou ivre.

La détection automatique de l’humeur limite le risque

Une fois qu'un trader s’est connecté avec succès, le système continuera à surveiller ses signes vitaux pour s’assurer qu'ils restent à un niveau normal. Les plateformes de trading possèdent des alarmes émotionnelles intégrées pouvant contrôler une position et intervenir automatiquement lorsque certaines émotions, comme la peur ou la cupidité, sont détectées. Elles peuvent par exemple clôturer une position ou déconnecter et verrouiller l'utilisateur.

La détection automatique de l’humeur présente également d’importants avantages car elle peut aussi réagir en une fraction de seconde lorsqu’elle détecte la bonne émotion. Par exemple, si le trader ressent des émotions positives, la plateforme peut indiquer des opportunités de trading personnalisées et suggérer des positions.

Cela pourrait-il vraiment se produire ?

On sait que les voyages dans le temps bouleversent le continuum espace-temps. Nos experts étudient donc la probabilité que ces événements se produisent…

Le point de vue en 2019

Plus de 500 auteurs ont écrit des articles portant sur des sujets liés à l’augmentation cérébrale sur la plateforme scientifique publique Frontiers in Systems Neuroscience (en anglais). Celle-ci a récemment organisé une convention (en anglais) en Suisse durant laquelle il s’est avéré que les neurosciences vont au-delà des applications cliniques. Les implants neuronaux ont d’ailleurs été considérés comme une solution pour améliorer l’humeur et les émotions. Certaines entreprises commerciales développent des interfaces cerveau-machine, notamment Facebook et Microsoft, ainsi que des start-up très en vue comme Emotiv (en anglais), Kernel (en anglais) et Neuralink (en anglais), la société d’Elon Musk.

Les implants chirurgicaux et la technologie de stimulation cérébrale n’appartiennent pas nécessairement au futur. Des universitaires et des organisations à travers le monde effectuent déjà des recherches approfondies à ce sujet. Ils construisent et testent notamment des prototypes.

Une recherche récente a révélé un implant cérébral pouvant modifier la chimie du cerveau grâce à la stimulation lumineuse. Les créateurs, un groupe de chercheurs de la faculté de médecine de l’université Washington, de l’université de l’Illinois et de l’université du Colorado, ont réussi à mobiliser le cortex moteur et le circuit de la récompense grâce à cet implant. Il doit encore être testé sur des humains mais les tests sur les souris se sont avérés concluants. Il est clair qu’il reste d'importants défis à relever et il faudra probablement encore attendre quelques décennies avant la commercialisation de cette technologie. L’adoption massive de telles innovations d’ici à 2069 n’est pourtant pas impossible.

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