Du côté des indices sectoriels européens et des valeurs françaises
Du coté des indices sectoriels, le bilan est un peu plus positif avec quelques indices avec des performances dans le vert.
Le haut du classement se démarque particulièrement du reste avec des variations supérieures à 2%. Premièrement, le secteur des utilities rebondit fortement après deux mois de baisse (+5,7% contre -4,3% en mars et -2,6% en janvier). Cette performance peut être attribuée à EDF (+9,86%), Severn Trent (+7,99%) ou encore EDP (+12,17%). Vient ensuite l’immobilier qui fait lui aussi son grand retour (+3,3% contre -4,3%) avec Deutsch Wohnen (+11,63%) et Hammerson (+24,07%). Et la troisième place revient aux biens de consommations (+2%).
Le milieu de tableau enregistre des performances négatives aux environs de -2% avec par exemple les télécoms (-2,1%), la technologie (-2,0%), les médias (-2,3%)…
Les secteurs affichant les performances les plus mauvaises, au-delà de -3% sont le secteur du tourisme qui dégringole depuis la 2ème place le mois dernier, avec une variation de -3,2%, en partie expliqué par Accor (-7,68%), Sodexo (-18,99%) ou encore Paddy Power (-13,51%). Arrivé avant dernier, les produits de bases avec Imerys (-5,85%), Glencore (-8,43%). Et en dernier, le secteur bancaire qui souffre particulièrement ce mois-ci avec une chute de -6,2%. En France nous avons par exemple : BNP Paribas (-7,95%), Société Générale (-6,28%) et Crédit Agricole (-6,58%).
Du côté des statistiques macroéconomiques
Outre Atlantique, le PMI manufacturier continue de remonter avec une publication à 60,8 points pour le mois de février, au-dessus des attentes qui étaient de 59,1 points.
Le PMI non manufacturier reste sur son niveau avec une légère chute, passant de 59,9 points à 58,5 points. La publication se fera le 4 mars anticipée à 59 points.
Le marché de l'emploi aux États-Unis reste sur son point d’équilibre à 4,1%. Les créations d’emplois ont été plus fortes que prévu avec +313000 au mois de mars contre +200000 au mois de février.
En zone euro, les différents indices PMI semblent désormais se retourner avec une chute généralisée avec 56,6 points pour le PMI Manufacturier, 55 points pour le PMI Services et 55,3 points pour le PMI Composite.
Leur prochaine parution se fera le 3 Avril pour le PMI Manufacturier prévu inchangé à 56,6 points et le 5 Avril pour les deux autres attendus à aussi inchangé à 55 points pour le Services et 55,3 points pour le Composite.
Le sentiment économique continue de chuter passant à 112,6. L’indice de confiance du consommateur reste stable à 0,1 points.
Du côté des devises et des matières premières
Sur le marché des devises, la paire EUR/USD se stabilise aux alentours de 1,23$ terminant le mois à 1,2320$ (+1,07%). La livre se renforce légèrement face au dollar avec une montée de la paire GBP/USD de +1,82% à 1,4010$. Contrairement à ces deux premières parités, le dollar se renforce cette fois-ci face au franc suisse (+0,95% à 0,9540 CHF). Finalement, le yen reste lui stable avec une variation de -0,37% pour l’USD/JPY.
Du côté des matières premières énergétiques, après sa forte chute en février, le pétrole Brent de la mer du Nord voit ses cours flamber au mois de mars avec une hausse de +7,12% à 69,34$. Le West Texas Intermediate affiche lui aussi une variation positive de +5,35% à 64,94$.
Le blé chute lourdement de -8,89% à 451$, mettant fin à sa reprise des derniers mois. Le maïs, quant à lui, termine en hausse de +1,51% à 387,75$.
Pour finir, concernant les métaux, l’argent reste stable avec -0,29% à 16,37$. L’or est lui en légère hausse de +0,54% à 1325,48$. Le seul élément marquant sera la variation du cuivre avec une chute de -3,42% finissant à 302,55$.
Conclusion
Malgré le choc boursier du mois dernier, la Fed a effectué une hausse des taux ne rassurant pas les investisseurs. La chute de février s’est donc poursuivie dans une moindre mesure ce mois-ci. Ajoutons à cela un retournement à la baisse des indicateurs macroéconomiques en Europe comme aux États-Unis, ainsi que l’ouverture d’un conflit commercial entre les USA et la Chine : la situation pourrait être compliquée à gérer sur les prochains mois.