Du côté des indices sectoriels européens et des valeurs françaises
Le secteur des ressources de base a été particulièrement vif ce mois-ci (+8,1%), avec le rebond d’ArcelorMittal (+11,8%).
Les secteurs des assurances (+3,3%) et des banques (+2,7%) se sont également affichés en hausse, avec Crédit Agricole (+5,4%), Société Générale (+5,3%), Axa (+4,2%) et BNP Paribas (+4%).
À l’inverse, le secteur de la santé (-3,2%) avec Sanofi (-3,6%) et Essilor (-3,9%), et du voyage et des loisirs (-3,7%) avec Accor (-4,3%), font l’objet de dégagements.
Du côté des statistiques macroéconomiques
Aux États-Unis, l’indice PMI manufacturier est paru à 56,3 points, soit conformément aux attentes des analystes qui tablaient sur 56,2 (contre 57,8 précédemment).
Le secteur des services est attendu à 57 points, en progression par rapport au mois de juin, où il s’était établi à 57,4 points. Il sera publié le 3 août.
Sur le marché de l’emploi, le taux de chômage a légèrement progressé pour s’établir à 4,4% contre 4,3% précédemment, qui correspondait à un plus bas de dix ans. L'économie américaine a créé 187 000 emplois non agricoles, en progression par rapport au mois de juin où ils s’établissaient à 153 000.
En zone euro, la reprise économique semble se confirmer, avec une progression de +0,6% du produit intérieur brut au deuxième trimestre. Cependant, les directeurs d’achat ont revu en baisse leurs anticipations pour les développements économiques à venir.
Le PMI Manufacturier s’est légèrement tassé, s’établissant à 56,6 points (contre 57,4 précédemment), tout comme le PMI Composite qui est paru à 55,8 points (contre 56,3), poursuivant son repli. Le PMI des Services est resté stable à 55,4 points.
Pour le mois de juillet, l’indice du sentiment économique a progressé pour s’établir à 111,2 points. L’indice de confiance du consommateur a affiché une forte hausse : après avoir atteint un nouveau plus haut de 10 ans à -1,3%, il est paru en légère baisse à -1,7%.
Du côté des devises et des matières premières
Sur le marché des devises, la monnaie unique européenne s’est appréciée face au dollar (+1,6% à 1,142$), tout comme la livre sterling (+1% à 1,303$) et le franc suisse (+1% à 1,044$). Le yen s’est, quant à lui, déprécié (-1,4%).
Du côté des matières premières, les cours du pétrole se sont affichés en hausse, tant le WTI (+8,12%) que le Brent (+7,05%). Après sa forte progression en juin, le blé est en net repli (-8,17%). L’or progresse légèrement (+1,85%).
Conclusion
La croissance en zone euro poursuit sa dynamique, mais elle n’a pas été accompagnée par les bourses. La force de l’euro a amputé la hausse.
Aux États-Unis, l’économie a stabilisé son rythme de croissance, mais les indices ont poursuivi leur progression très lente grâce à la faiblesse du dollar.
Ce mois de juillet aura surtout été marqué par les mouvements sur les devises. La réunion des banquiers centraux à Jackson Hole pourra peut-être apporter des éléments nouveaux sur les méthodes qui permettront de sortir des politiques monétaires non conventionnelles, et inverser la tendance sur l’euro. La deuxième moitié du mois d’août est fréquemment agitée, et les incertitudes actuelles incitent à la prudence en préparation de l’automne.