Du côté des indices sectoriels européens et des valeurs françaises
Seuls les secteurs des banques (+1%) et des assurances (+0,1%) se sont affichés en hausse, à l’instar de Crédit Agricole (+3,3%), Société Générale (+0,9%), BNP Paribas (+0,4%) et Axa (+0,9%).
À l’inverse, le secteur des télécoms (-7,2%) a fait l’objet d’importants dégagements, s’agissant notamment d’Orange (-8,8%). Les secteurs de la distribution (-6,5%) avec Carrefour (-1,7%), et du pétrole et le gaz (-6,2%) avec Total (-7,2%) et Technip (-6,1%) ont également terminé en baisse.
Du côté des statistiques macroéconomiques
Aux Etats-Unis, l'indice PMI manufacturier a terminé sa correction et est paru à 57,8 points, contre 54,9 précédemment. Après avoir évolué sur ses plus hauts depuis l’été 2015, le secteur des services a, quant à lui, reculé, s’établissant à 53 points, contre 53,6 précédemment.
Sur le marché du travail, le taux de chômage évolue toujours à la baisse. Il a ainsi inscrit en juin un nouveau plus bas de dix ans à 4,3%. L'économie américaine a créé 147000 emplois non agricoles, soit -15% par rapport au mois de mai, au cours duquel elles s’établissaient à 173000.
Au sein de la zone euro, la dynamique s’est également retournée s'agissant de l'activité. Après avoir évolué sur des plus hauts de six ans, les indicateurs PMI Composite et PMI des Services se sont repliés, s’établissant respectivement à 55,7 points et 54,7 points. En revanche, l’indicateur PMI manufacturier s’est démarqué par sa progression et a marqué un nouveau sommet à 57,4 points. Le produit intérieur brut a été révisé à la hausse de 0,1 point au premier trimestre par rapport au quatrième trimestre 2016, et devrait s’établir à +0,6%.
Une divergence a pu être constatée au sujet des enquêtes sur le moral des acteurs économiques effectuées chaque mois par la Commission européenne. Pour le mois de juin, alors que la confiance du consommateur a progressé pour s’établir à -3,3%, le sentiment économique s'est replié à 109,2 points.
Du côté des devises et des matières premières
Sur le marché des devises, la monnaie unique européenne s’est appréciée face au dollar (+1,6% à 1,142$), tout comme la livre sterling (+1% à 1,303$) et le franc suisse (+1% à 1,044$). Le yen s’est, quant à lui, déprécié (-1,4%).
Du côté des matières premières, le blé a fortement progressé (+22,47%), tandis que le pétrole Brent (-6,64%) et l’or (-1,85%) ont reculé
Conclusion
Les statistiques économiques évoluent en ordre dispersé, certaines encore au plus haut et d’autres, déjà en consolidation, tant en Europe qu’aux Etats-Unis. Ce manque de cohérence a amené un sentiment de défiance sur le Dollar, contre toutes les autres parités. Sur les marchés actions, ce doute s’est fait sentir, avec de vifs dégagements, rapides et profonds, mais sans lendemain. Les configurations graphiques sur les indices semblent maintenant se dégrader mais sans pour autant entrer dans des dynamiques baissières. L’été arrive et la prudence reste de mise.